Il nous faut un diagnostic juste si l'on souhaite un remède approprié
Le diagnostic bipolaire est une étape longue et laborieuse. Cependant, celle ci est essentielle.
C'est un moment où les symptômes sont enfin reconnus et nommés, apportant alors un sentiment de soulagement ainsi que l'espoir d'un traitement efficace et donc d'un rétablissement.
Néanmoins, le diagnostic de bipolarité peut également être déroutant et même parfois effrayant.
En effet, il est souvent associé à une stigmatisation sociale et à un certain nombre de préjugés.
La bipolarité est un trouble de l'humeur qui se caractérise par des épisodes de dépression et de manie. Les personnes qui en sont atteintes peuvent alors éprouver des périodes de profonde tristesse, de désespoir et d'anxiété, ainsi que des périodes d'excitation, d'euphorie et de comportements impulsifs.
Les symptômes associé à la bipolarité peuvent varier en intensité et en fréquence et peuvent également avoir un impact significatif sur la vie quotidienne, les relations personnelles et la capacité à travailler.
Le diagnostic de bipolarité commence généralement par une évaluation médicale complète qui peut inclure des examens physiques et des tests de laboratoire pour exclure d'autres causes possibles des symptômes.
Le médecin peut également demander les antécédents familiaux de troubles de l'humeur et effectuer une évaluation psychiatrique pour évaluer les symptômes actuels.
Les critères diagnostics pour le trouble bipolaire sont établis dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5).
Une fois le diagnostic posé, un plan de traitement est élaboré afin d'aider la personne bipolaire à gérer ses symptômes. Le traitement peut inclure des médicaments pour stabiliser l'humeur, tels que les stabilisateurs d'humeur ou les antipsychotiques, ainsi que des thérapies comme la thérapie comportementale et cognitive (TCC) pour aider la personne à comprendre et à gérer les pensées et les émotions qui contribuent à son état.
Il est important de noter que le diagnostic de bipolarité ne doit pas être vu comme une étiquette définitive ou une condamnation à une vie de malheur.
Avec un traitement approprié et une gestion efficace des symptômes, de nombreuses personnes atteintes de bipolarité peuvent mener une vie épanouissante et heureuse.
Nous sommes persuadés, chez HopeStage, que la bipolarité peut devenir une opportunité si nous acceptons de changer certains paramètres pour la rendre meilleure.
Le diagnostic de bipolarité peut donc être difficile et laborieux mais il peut également être le début d'un voyage vers une vie plus saine et plus heureuse.
Le diagnostic de bipolarité est souvent difficile à poser car les symptômes peuvent être mal compris ou être attribués à d'autres troubles mentaux tels que la dépression ou l'anxiété.
Malheureusement, il est fréquent que les personnes atteintes de bipolarité mettent un temps considérable à obtenir un diagnostic précis.
En France, il faut en moyenne de 8 à 10 ans après la première manifestation du trouble pour le diagnostiquer correctement.
Ce retard de diagnostic peut être causé par plusieurs facteurs.
La première est que l'on ne vient généralement pas se plaindre de ses hypomanies auprès d’un psychiatre.
En effet, lorsqu’on la vit, on a tendance à la considérer comme positive, ou quelque chose d’anodin, car ses symptômes sont socialement acceptables. On a effectivement l’impression de mieux fonctionner et en tant que patient on ne fait pas intuitivement le lien avec la dépression.
D’expérience, certains de ces aspects tels qu'une libido accrue, ou une plus grande irritabilité ne sont pas toujours faciles à évoquer spontanément auprès de son psychiatre.
La deuxième raison est que les psychiatres non spécialisés (et par extension les généralistes) ne recherchent pas de façon systématique des antécédents d’hypomanie.
Cela a pour conséquence que de nombreuses dépressions bipolaires sont confondues avec des dépressions unipolaires.
Enfin, la troisième raison est que le DSM IV - livre de référence en terme de diagnostic des maladies psychiatriques - prend peu en compte le trouble bipolaire “atténué”.
Les critères diagnostics sont stricts surtout en terme de durées de symptômes (par exemple on ne parle d’hypomanie dans le DSM IV que si les symptômes d’hypomanie durent plus de 4 jours).
Même si, depuis les années 90, de nombreuses recherches se sont penchées sur les formes atténuées de la bipolarité (Type 2, 3, 4 et cyclothymie), les outils diagnostics pour ces formes sont encore en cours de construction et donc loin d’être démocratisés.
De ce fait, le DSM V, paru en 2015 en France, a gardé identique les critères de diagnostic du type 2 et n’évoque toujours pas les types 3 et 4.
L’enjeu majeur pour un outil de diagnostic est d’associer sensibilité (le fait de ne pas laisser de côté des cas positifs - appelés faux négatif) et spécificité (le fait de ne pas confondre avec un cas positif, un cas qui serait en fait négatif - faux positif).
En psychiatrie, ces outils sont souvent sous forme de questionnaires.
Le problème avec la bipolarité, c’est qu’on n’a pas d’observations physiques formelles pour déterminer si un patient est une personne bipolaire ou pas.
Pour les diagnostics de cancer du sein, on finit par vérifier la présence réelle de cellules cancéreuses qui permettent de valider l’outil de diagnostic. Dans le cas de la bipolarité on ne peut aller observer le cerveau pour aller voir si l’outil de diagnostic s’est trompé ou pas.
Pour autant certaines études avancent sur l'utilisation de prise de sang comme nous le verrons prochainement.
Cela se complique encore davantage lorsque l'on veut démontrer la pertinence de nouveaux types de bipolarité.
Les chercheurs ont plusieurs possibilités pour juger de la fiabilité d’un outil de diagnostic :
Une des pistes explorées par les chercheurs pour faciliter le diagnostic de la bipolarité fût de créer un questionnaire court pour filtrer les personnes souffrantes potentiellement de troubles bipolaires et ainsi permettre aux praticiens de différencier les dépressions unipolaires de celles liées à un trouble bipolaire. Il fût développé dans les années 90
Le test MDQ, ou questionnaire de troubles de l'humeur, est un outil d'évaluation utilisé pour dépister des signes de troubles bipolaires ou dépressifs chez les patients.
Le test évalue les symptômes tels que l'humeur, l'énergie, le comportement et la cognition en posant une série de questions.
Si un patient présente un certain nombre de symptômes correspondant aux critères diagnostiques du trouble de l'humeur, le test MDQ peut aider à confirmer un diagnostic de trouble bipolaire ou dépressif.
Le test MDQ est utile pour les professionnels de la santé mentale afin d'identifier les patients atteints de troubles de l'humeur et de leur fournir un traitement adapté.
Ce questionnaire a l’avantage d’être très rapide, car il se complète en 5 minutes. Il a une bonne sensibilité au trouble bipolaire de type 1 mais il détecte mal la bipolarité de type 2 ou les patients ayant peu conscience de leurs symptômes.
Ou questionnaire des troubles de l'humeur
Durée de 5 minutes
As tu vécu une période durant laquelle ton état d'esprit était inhabituel et tu te sentais si bien ou si hyperactif que les autres trouvaient que cela ne te ressemblais pas ou encore que ton hyperactivité t'as attiré des ennuis ?
Si tu as répondu OUI à plus d'une des questions ci-dessus, plusieurs de ces événements se sont-ils produits au cours de la même période ?
Ces événements t'ont-ils posé des problèmes au point de ne pas pouvoir travailler, d'avoir des problèmes familiaux, financiers ou juridiques ; de te quereller ou de te battre ?
Choisis une seule réponse :
Est-ce que l'un ou plusieurs de tes proches parents (c'est-à-dire enfant, frère, sœur, parents, grands-parents, tante ou oncle) souffre(nt) de maladie maniacodépressive ou de trouble bipolaire ?
Un professionnel de la santé t'as t-il jamais dit que te souffrais d'une maladie maniacodépressive ou d'un trouble bipolaire ?
Si tu répondes OUI à 7 ou plus des 12 items de la question 1, OUI à la question 2 et modéré ou sérieux à la question 3, le test est positif.
Ce test a été créé uniquement afin de faire du dépistage.
Attention les résultats doivent être confirmés par un psychiatre ou l’un des centres experts fondamental.
Il est important de noter que ce n'est pas parce qu'on présente des fluctuations de l'humeur qu'on est automatiquement atteint de trouble bipolaire.
L'index de bipolarité, qui est un questionnaire utilisé pour déterminer si une personne présente des symptômes qui pourraient correspondre à un trouble bipolaire, est un outil utile pour aider les professionnels de la santé mentale à poser un diagnostic précis.
Cependant, il ne doit pas être utilisé comme un outil de diagnostic à lui seul, mais plutôt en combinaison avec d'autres outils d'évaluation et des examens médicaux complets.
C'est pourquoi, nous recommandons de consulter un psychiatre pour un diagnostic précis.
L'index de Sachs, quant à lui, est un outil d'évaluation qui permet de "peser" en quelque sorte le trouble, afin d'évaluer s'il est présent et dans quelle mesure.
Il permet donc d'évaluer la gravité de la maladie en attribuant un score.
À 100, la maladie est certaine selon cette méthode, tandis qu'à 10, on peut s'interroger sur la réalité du trouble.
Il est important de noter que, tout comme pour l'index de bipolarité, l'index de Sachs ne doit pas être utilisé comme un outil de diagnostic à lui seul.
Évaluation en 5 dimensions cotées de 0 à 20 pour à un index de bipolarité variant de 0 à 100.
1. Caractéristiques de l’épisode (sur 20)
- 20 Épisode documenté maniaque aigu ou mixte avec prédominance de l'euphorie, d'idées grandioses ou d'expansivité excessive, sans notion de cause médicale générale ou de cause étiologique secondaire
- 15 Épisode aigu et franc de type mixte, ou manie irritable ou dysphorique, sans notion de cause médicale générale ou de cause étiologique secondaire
-10Hypomanie ou cyclothymie franche sans cause médicale générale ou de cause étiologique secondaire
- 10 Manie secondaire à l'utilisation d'antidépresseur
- 5 Hypomanie franche secondaire à l'utilisation d'antidépresseur
- 5 Épisodes caractéristiques d'hypomanie mais dont les symptômes, la durée ou l'intensité sont atténués par rapport à un épisode franc d'hypomanie ou de cyclothymie
- 5 Épisode dépressif unique avec manifestations psychotiques ou signes atypiques : hypersomnie, hyperphagie, impression de jambes lourdes ?
-5 Dépression du post-partum
- 5 Dépression unipolaire typique et récurrente
- 2 Absence d'excitation, de dépression récurrente et de psychose
TOTAL /20
2. Âge de début (premier épisode) (sur 20)
20 15 à 19 ans
15 Avant 15 et entre 20 et 30 ans
10 30 à 45 ans
5 Après 45 ans
TOTAL /20
3. Évolution, troubles associés (sur 20)
- 20 Intervalle libre entre épisodes maniaques de très bonne qualité (récupération complète)
- 15 Intervalle libre entre épisodes hypomaniaques de très bonne qualité (récupération complète)
- 15 Intervalle libre entre épisodes maniaques de qualité moyenne (récupération partielle)
- 10Abus de substance
- 10 Manifestations psychotiques durant les épisodes aigus
- 10Antécédents judiciaires en rapport avec un épisode maniaque
- 5 Dépression récurrente avec trois épisodes ou plus de dépression majeure
- 5 Hypomanies récurrentes et intervalle libre de qualité moyenne (récupération partielle)
- 5 Mauvaise observance du traitement5Personnalité borderline, troubles anxieux, troubles des conduites alimentaires, hyperactivité avec déficit de l'attention
- 5 Comportements à risque qui posent un problème pour le patient, la famille et les amis de l'attention
- 2 Personnalité hyperthymique (mais sans manie ou dépression)
- 2 Deux, trois mariages ou plus incluant des remariages avec la même personne
- 2 A commencé un nouveau travail dans les deux dernières années ou plus et en a changé moins d'un an après
- 2 À plus de deux diplômes d'études supérieures
- 0 Aucune de ces manifestations
TOTAL /20
4. Réponse au traitement (sur 20)
- 20 Stabilisation avec 4 semaines de traitement par un régulateur de l'humeur
- 15 Stabilisation après 12 semaines de traitement par un thymorégulateur ou rechute dans les 12 semaines qui suivent l'arrêt d'un thymorégulateur
- 15 Virage vers une manie aiguë ou mixte dans les 12 semaines qui suivent le début d'un traitement par antidépresseur ou l'augmentation de sa posologie
- 10 Aggravation d'un état dysphorique ou mixte durant un traitement par antidépresseur10Réponse partielle après 12 semaines de traitement par un ou deux thymorégulateurs
- 10 Cycle rapide induit ou aggravé par un antidépresseur
- 5 Résistance à un traitement par 3 antidépresseurs ou plus
-5 Virage maniaque ou hypomaniaque après un arrêt brutal d'un traitement antidépresseur
- 0 Aucun de ces éléments ou aucun traitement
TOTAL /20
5. Histoire familiale (sur 20)
- 20 Au moins 1 parent du 1er degré ayant un trouble bipolaire documenté
- 15 Un parent de second degré ayant un trouble bipolaire documenté10Un parent du 1er degré ayant un trouble unipolaire documenté et un comportement suggérant un trouble bipolaire
- 10 Un parent du 1er degré ayant un trouble unipolaire documenté ou un trouble schizo affectif
- 10 Un parent du second degré ayant un trouble unipolaire documenté et un comportement suggérant un trouble bipolaire
- 5 Un parent du 1er degrés avec histoire documentée de dépendance à des toxiques
- 5 Un parent du 1er degré avec trouble bipolaire possible
- 5 Un parent du 1er degré avec trouble unipolaire possible
- 0 Aucun de ces éléments ou aucun antécédent psychiatrique familial
TOTAL /20
TOTAL /100
Attention les résultats doivent être confirmés par un psychiatre ou le centre experts fondamental pour un diagnostic.
Prends aussi en compte que pour l'instant, en 2022, il n'existe pas de test sanguin ou génétique. Cela veut donc dire que nous ne pouvons jamais être sure à 100% d'être une personne bipolaire.
C’est la prise de conscience des phases d’hypomanie qui est au cœur des problèmes de diagnostic : les patients n’en parlent pas, et les psychiatres ne pensent pas toujours à la rechercher en cas de dépression.
De plus, pour les spécialistes, les critères du DSM IV ont une haute spécificité et une faible sensibilité pour la bipolarité de type 2, à cause de leur définition de l’hypomanie.
Celle-ci fait débat depuis les années 70, notamment sur le critère de la durée des symptômes.
Ils doivent durer au moins 4 jours selon la définition du DSM IV, mais plusieurs études cliniques recommandent de parler d’hypomanie à partir d’une durée de 2 jours.
En effet, selon une étude de Angst et al.. de 2003, il n’y a pas de différence sur les autres indices de la bipolarité, que la durée des hypomanies soit de 1 à 3 jours, ou de plus de 4.
Ces indices étant :
Le questionnaire basé sur les critères du DSM IV (SCID ?) laisse donc passer de nombreux cas de bipolarité qui sont confondus avec des dépressions unipolaires.
La piste explorée par la checklist d’hypomanie de Jules Angst - HCL32 - fût de créer un questionnaire centré sur l’hypomanie, avec une définition plus souple. Les symptômes doivent durer au moins 2 jours au lieu de 4.
Elle distingue la bipolarité des dépressions majeures unipolaires avec une sensibilité de 80% et une spécificité de 51%.
Même si ça spécificité est faible, elle peut donc être utile comme filtre dans l’objectif de déclencher une analyse plus poussée avec un spécialiste.
Bien que le diagnostic de trouble bipolaire repose principalement sur une évaluation psychiatrique, des tests sanguins peuvent parfois être utilisés pour aider à confirmer le diagnostic.
Ces tests peuvent mesurer les niveaux de certains marqueurs biologiques dans le sang, tels que les cytokines, les hormones du stress et les facteurs de croissance.
Bien que ces tests ne soient pas utilisés de manière routinière pour diagnostiquer la bipolarité, ils peuvent offrir des informations utiles pour aider à identifier les patients qui sont plus susceptibles de présenter un trouble bipolaire.
Il est important de noter que les tests sanguins ne sont pas un moyen fiable de diagnostiquer la bipolarité en soi, car il n'y a pas de marqueurs biologiques spécifiques qui peuvent confirmer le diagnostic.
Cependant, ces tests peuvent aider à éliminer d'autres causes possibles des symptômes et peuvent fournir des informations supplémentaires sur l'état biologique d'une personne atteinte de bipolarité.
Il convient également de noter que la recherche sur les tests sanguins pour diagnostiquer la bipolarité est encore en cours.
Il n'existe pas de test sanguin spécifique ou universellement accepté pour diagnostiquer la bipolarité.
En fin de compte, le diagnostic de bipolarité doit être posé par un professionnel de la santé mentale expérimenté généralement un psychiatre qui effectue une évaluation complète des symptômes, des antécédents médicaux et des antécédents familiaux. Prendre rendez-vous avec un psychiatre expert en bipolarité.
En résumé, bien que les tests sanguins ne soient pas un moyen fiable de diagnostiquer la bipolarité, ils peuvent offrir des informations utiles pour aider à confirmer le diagnostic et à éliminer d'autres causes possibles des symptômes.
Cependant, un diagnostic de trouble bipolaire doit être posé par un professionnel de la santé mentale expérimenté qui utilise une évaluation psychiatrique complète pour identifier les symptômes et les antécédents médicaux d'un patient.
Les périodes entre les phases de manie, hypomanie ou dépression (Euthymie ?) ne sont généralement pas des intervalles totalement libres de symptômes.
Il y a généralement une dérégulation du tempérament qui persiste entre ces phases, à différents degrés : Des tempéraments cyclothymiques, hyperthymiques, dépressifs ou irritables mais à un degré en deçà d’une phase bipolaire. (Akiskal, 1981, 1992)
L’étude EPIDEP a comparé les tempéraments de personnes unipolaires et Bipolaires de type 2.
Les bipolaires II ont tendance à avoir un tempérament cyclothymique ou irritable. Tandis que les personnes unipolaires ont plus souvent un tempérament dépressif ou hyperthymique que les Bipolaire II.
De plus, l’âge de la première dépression était significativement plus jeune pour les Bipolaires de type 2.
Une analyse du tempérament des personnes atteintes de dépression pourrait donc aider à distinguer les dépressions unipolaires des dépressions d’origine bipolaires avant même qu’une phase hypomaniaque se manifeste, notamment chez les personnes jeunes lors de leur première dépression.
Une palette d’outils de diagnostics est aujourd’hui à la portée des psychiatres.
Ils sont encore peu utilisés hormis par les spécialistes de la bipolarité.
Pourtant, beaucoup de dépressions d’origine bipolaire sont confondues avec des dépressions unipolaires.
Les traitements administrés, inadaptés, ont donc souvent pour effet d’aggraver les choses avant que le diagnostic correct soit enfin posé.
J’espère qu’ils seront de plus en plus connus.
En tant que patient, cela nous permettra sans doute d’être plus actifs dans la relation que nous avons avec nos psychiatres.
Ces tests sont un premier avis mais ne constitue en aucun cas un diagnostic, nous vous recommandons de demander l'aide d'un psychiatre ou de centres experts en France.
Pensez aussi à revenir aux basiques avec la définition et les symptômes du trouble bipolaire.